mercredi 13 mars 2013

De l'interprétation des inventions (mon nouveau livre à paraître)

EXTRAIT CHOISI

[...]Lorsque nous regardons dans le ciel l’hirondelle voler, nous sommes éblouis par ses exploits. Mais cela ne veut-il pas dire qu’avant la matérialisation de l’avion, un jour, l’homme aussi allait voler dans le ciel ? Nos inventeurs ont sûrement eu cette vision des choses. Aujourd’hui plusieurs sortes d’avions volent dans notre ciel, chacun portant un nom spécifique. Ces avions transportent l’homme d’un continent à l’autre en un temps record. Mais ces continents que l’avion traverse sont constitués de races différentes. Est-ce que cela ne vous dit pas quelque chose ? A l’instar du poète de la Négritude Léopold Sedar Senghor, je dirai que l’arrivée de l’avion a pour but de préparer le brassage des différentes races composant notre planète. Bien avant l’arrivée des différents moyens de locomotion que nous connaissons, l’homme vivait en vase clos, les mariages ne se passaient pas loin de nos villages ; se marier à une personne d’ethnie différente était hors de question. Maintenant l’Homme doit comprendre que nous vivons l’ère de l’ouverture et, qu’agir ainsi, sera aller contre le dessein de Dieu. Mais s’ouvrir à l’autre ne veut pas dire se dénaturer, mais prendre chez ce dernier ce qui est positif. La problématique ici est que le combat est individuel. Mais une fois de plus, sachez que Dieu dans toute chose nous assiste, que ce soit directement ou par personne interposée. [...]

Pp. 23-24.


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samedi 9 mars 2013

Un extrait de la Préface de René Maran

 Lecteurs et lectrices, aujourd'hui vais-je laisser la place à mon maître, mon auteur de chevet René Maran de vous montrer la profondeur de son talent rien qu'à partir de  quelques extraits de sa brillante préface inaugurant Batouala!  

Goncourt oubliés 4 : René Maran, 1921  "  Honneur du pays qui m'a tout donné, mes frères de France, écrivains de tous les partis ; vous qui, souvent, disputez d'un rien, et vous déchirez à plaisir, et vous réconciliez tout à coup, chaque fois qu'il s'agit de combattre pour une idée juste et noble, je vous appelle au secours, car j'ai foi en votre générosité. Mon livre n'est pas de polémique. Il vient, par hasard, à son heure. La question « nègre » est actuelle. Mais qui a voulu qu'il en fût ainsi ? Mais les Américains. Mais les campagnes des journaux d'outre-Rhin. [...]
     Mes frères en esprit, écrivains de France [...]. Que votre voix s'élève ! Il faut que vous aidiez ceux qui disent les choses telles qu'elles sont, non pas telles qu'on voudrait qu'elles fussent. Et plus tard, lorsqu'on aura nettoyé les suburres coloniales, je vous peindrai quelques-uns de ces types que j'ai déjà croqués, mais que je conserve, un temps encore, en mes cahiers. Je vous dirai qu'en certaines régions, de malheureux nègres ont été obligés de vendre leurs femmes à un prix variant de vingt-cinq à soixante-quinze francs pièce pour payer leur impôt de capitation. Je vous dirai... Mais, alors, je parlerai en mon nom et non pas au nom d'un autre ; ce seront mes idées que j'exposerai et non pas celles d'un autre. Et, d'avance, des Européens que je viserai, je les sais si lâches que je suis sûr que pas un n'osera me donner le plus léger démenti. Car, la large vie coloniale, si l'on pouvait savoir de quelle quotidienne bassesse elle est faite, on en parlerait moins, on n'en parlerait plus. Elle avilit peu à peu. Rares sont, même parmi les fonctionnaires, les coloniaux qui cultivent leur esprit. Ils n'ont pas la force de résister à l'ambiance. On s'habitue à l'alcool. Avant la guerre, nombreux étaient les Européens capables d'assécher à eux seuls plus de quinze litres de pernod, en l'espace de trente jours. Depuis, hélas ! j'en ai connu un qui a battu tous les records. Quatre-vingts bouteilles de whisky de traite, voilà ce qu'il a pu boire en un mois.
     Ces excès et d'autres, ignobles, conduisent ceux qui y excellent à la veulerie la plus abjecte. Cette abjection ne peut qu'inquiéter de la part de ceux qui ont charge de représenter la France. Ce sont eux qui assument la responsabilité des maux dont souffrent, à l'heure actuelle, certaines parties du pays des noirs. C'est que, pour avancer en grade, il fallait qu'ils n'eussent « pas d'histoires ». Hantés de cette idée, ils ont abdiqué toute fierté, ils ont hésité, temporisé, menti et délayé leurs mensonges. Ils n'ont pas voulu voir. Ils n'ont rien voulu entendre. Ils n'ont pas eu le courage de parler. Et à leur anémie intellectuelle l'asthénie morale s'ajoutant, sans un remords, ils ont trompé leur pays.
     C'est à redresser tout ce que l'administration désigne sous l'euphémisme d'« errements » que je vous convie. La lutte sera serrée. Vous allez affronter des négriers."

Tiré de Batouala, le véritable roman nègre de René Maran, prix Goncourt de littérature en 1921.

CHIMERES DE NOS ILLUSIONS, le premier recueil de prose-poétique de Constant A. Ory paru aux Editions Thebookedition

En passant un jour dans la rue, vous remarquez la présence d'une foule nombreuse massée autour d'un homme en train de monologuer. Vous vous approchez et, comme par coïncidence, vous remarquez que c'est l'un de vos condisciples d'école perdu de vue depuis une vingtaine d'années, devenu depuis magistrat! Aussitôt cette question vous vient en esprit : Est-ce que Oba Hubert n'est pas devenu fou à hurler ainsi dans la rue ?
Vous tendez bien l'oreille et vous entendez ceci :


"Mais que se passe-t-il là-bas ? Des maisons s’écroulent sous la menace des canons, des gens crient, crient au secours, certains tombent sous le coup des balles ; partout c’est la panique ; les balles perforent les murs, des gens, touchés, crient de douleur atroce en se tordant jusqu’à l’impossible, des oiseaux innocents s’enfuient, des avions touchés prennent feu, des femmes, leur bébé au dos, courent désespérément en tous sens pour éviter la mort… C’est la guerre, cette guerre qui tue la nature, brûle la matière grise des gens, fait souffrir les enfants de malnutrition…



O guerre  néfaste

Folie des gens qui vivent ici-bas

Pourquoi ne veux-tu pas faire autre chose

En attendant que l’être suprême fasse ton jugement ?"




C'est l'extrait du livre d'Oba Hubert écrit en 1984, paru le 11 mars 2013 aux éditions www.thebookedition.com.




RÉSUME DE L’ŒUVRE



Chimère de nos illusions est un recueil de prose-poétique qui raconte l’histoire paradoxale d’un juge du nom d’Oba Hubert qui a préféré sacrifier sa carrière de juriste pour celle de poète. Et qui, un jour, devant les incompréhensions des uns et des autres, a opté pour le suicide afin de marquer son indignation contre toutes ces tares de la société moderne...

Le lecteur y découvrira à la fois les différentes péripéties de la vie d'Oba dans la partie "Chimère de nos illusions" et les différents poèmes qu'il a laissés à l'humanité dans celle de "Les poèmes d'Oba".




 


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vendredi 8 mars 2013

De la guerre à la réconciliation..., le nouveau livre de Constant A. Ory.


A tous  mes amis de Facebook et d'ailleurs, j'ai le plaisir de vous annoncer ce jour  la sortie de mon œuvre  intitulée "De la guerre à la réconciliation..." aux éditions  www.thebookedition.com.

RESUME 

« De la guerre à la réconciliation..." est un livre qui essaie de faire une multitude de propositions à l'ensemble des politiciens ivoiriens et à la population dans son entièreté, après la guerre post-électorale. Comment éviter de retomber dans les mêmes erreurs qui ont conduit le pays à cette bestialité ? Chaque acteur ivoirien, quelle que soit son idéologie politique, doit absolument prendre connaissance de son contenu.
Constant A. Ory qui est auteur de plusieurs œuvres parues à Edilivre, dont "Prisonnier du tourbillon de l'amour" est son premier roman, en faisant ainsi une incursion dans le domaine politique, veut apporter sa pierre à l'édifice national.



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samedi 2 mars 2013

COMMENT CONTROLER LA REPRODUCTION ILLEGALE DES OEUVRES ?

       Dans le domaine de l'art, l'écrivain est, par excellence, celui dont l'œuvre prend assez de temps pour paraître sur le marché du livre.

       Se privant d'un certain nombre de choses, il s'adonne avec beaucoup de courage et de patience à son ouvrage. Certains d'entre eux prennent un an pour y arriver, tandis que d'autres, plus... Après quoi, il se trouvera confronté au monde l'édition : Faut-il éditer son œuvre à compte d'auteur ou d'éditeur ? S'il n'a pas les moyens, il se tournera bien sûr du côté de l'édition à compte d'éditeur avec la signature d'un contrat dans lequel il est spécifié qu'il doit toucher seulement 10 % sur la vente de chaque ouvrage. Prenant son mal en patience, il souhaite ardemment que cette œuvre ait suffisamment du succès afin qu'il arrive à s'affirmer.

        Les éditeurs, pour pallier à d'autres difficultés qui peuvent rivaliser avec la bonne marche de l'ouvrage, prennent soin  d'écrire à l'intérieur cette phrase sempiternelle : "Toute traduction, reproduction ou adaptation de cet ouvrage, par quelque procédé que ce soit, est interdit sans l'autorisation de l'éditeur, sous peine de poursuite judiciaire". 
Outrepassant cela, méprisant la vie de bohème de l'écrivain, les faussaires de l'art mettent leur batterie impitoyable en marche, en reproduisant à grande échelle toutes les œuvres des auteurs célèbres ou non.

         C'est par le canal de mes amis bouquinistes que je suis tombé sur le spécimen d'une œuvre photocopiée. Je n'avais jamais imaginé une chose pareille, si je n'en avais pas été moi-même témoin oculaire.

        Mon étonnement et ma désapprobation furent tels, que j'ai décidé d'écrire cet article afin de porter une telle information aux yeux des maisons s'occupant de la protection des œuvres de l'esprit et savoir davantage sur leur stratégie de lutte contre ce genre de pratiques qui, à la longue, risque de porter atteinte à tout ce qui touche au monde des livres.

          Il faut dès maintenant sévir à ce niveau avant qu'il ne soit trop tard. 

            Mais comment s'y prendre ? Telle est la question posée.

                                                                                                                                                                                                            Constant Ory,
                                                                                          Ecrivain


vendredi 1 mars 2013

STOP ! A L'AVORTEMENT !

       L’avortement, tout le monde le sait, est une manière pour une jeune fille ou une femme d’ôter la vie d’un fœtus quelle qu’en  soit la manière. Dans la généralité des cas, celle qui s’adonne à ce genre de pratique s’en sort toujours avec des séquelles allant jusqu’à sa stérilité ou à sa mort. Et pourtant il est démontré par A plus B qu’un acte sexuel débouche toujours sur une grossesse ! Pourquoi alors les femmes coupables d’un tel acte n’auraient-elles pas pensé à une de ces multiples méthodes de contraception que leur a offertes la médecine moderne pour prévenir une telle chose ? Ont-elles pensé un seul instant au mal qu’elles ont fait à cet être qui aurait voulu aussi vivre comme elles ? Au combat que ce dernier a livré avec les autres spermatozoïdes pour arriver à ce stade de fœtus ? Malgré les raisons qu’elles puissent évoquer pour agir de la sorte, qu’elles sachent qu’elles ne sont pas pardonnables. Car la vie, c’est Dieu qui la donne et non l’homme. Notre mission en tant qu’hommes et femmes s’arrêtent à l’accouplement. A partir du moment où nous avions des rapports intimes, nous devons plus ou moins nous attendre à un tel résultat. Alors à chacun et à chacune d’entre nous d’assumer sa responsabilité en cas d’une situation pareille.





          Concernant l’avortement, Mahatma Gandhi, le grand sage et apôtre de la non-violence, a dit dans son livre " Nous sommes tous des frères ", et je cite : «  Voici ce que m’écrit un jeune homme et dont je ne peux rendre compte qu’en substance : « Au cours de mon absence à l’étranger, un ami, qui avait ma confiance implicite et celle de mes parents, a séduit ma femme. Mon père insiste à présent pour qu’elle se fasse avorter ; autrement, dit-il, la famille serait déshonorée. Selon moi, ce serait répréhensible d’agir ainsi. La pauvre femme se consume de remords. Elle en a perdu le boire et le manger et ne cesse de pleurer. Voudriez-vous avoir l’obligeance de me dire où est mon devoir. » Ce n’est pas sans beaucoup d’hésitation que j’ai publié cette lettre. Comme chacun le sait, de telles situations ne sont nullement rares, dans notre société. Il ne me semble donc pas déplacé de débattre cette question en petit comité. Pour moi, il va de soi que l’avortement serait un crime. On ne compte plus les maris qui se rendent coupables du même écart de conduite que cette femme et pourtant personne ne les met en cause. Non seulement la société les excuse, mais elle ne les blâme même pas. Alors que rien ne permet à la femme de dissimuler sa honte, l’homme, lui, peut avec succès ne rien faire voir de son péché. » Autant dire que même si les femmes sont mises au banc des accusées dans une telle situation, nous en sommes aussi coupables.
            De plus en plus, certaines femmes croient que le fait d’avoir un enfant hors mariage, minimise leur chance d’avoir un jour un mari. Ce qui les pousse à passer par ce moyen pour faire croire à l’opinion qu’elles sont blanches comme neige. Sans le savoir, elles sont ainsi en train de compromettre dangereusement leur situation de femmes célibataires, car elles ne peuvent pas s’imaginer si l’enfant qu’elles viennent de tuer sera le seul qu’elles auront durant toute leur vie. Et puisque avoir une femme ou un homme est une question de chance, qu’est-ce qu’elles feraient si un jour elles se retrouvaient dans un foyer et qu’elles n’arrivaient plus à procréer ? 

            Beaucoup de foyers ayant été disloqués à cause de ces raisons, les femmes doivent savoir qu’avoir un enfant hors mariage ne constitue pas un obstacle quant à l’avoir futur d’un foyer. Elles doivent donc bannir à jamais  dans leur esprit l’avortement, car non seulement il les amène à commettre un crime sur un enfant innocent, mais aussi peut entraîner leur mort ou dans le cas contraire, les rendre stériles. 

                        Constant Ory

Ecrivain.


Source image : http://www.lecielestbleu.net