L’avortement,
tout le monde le sait, est une manière pour une jeune fille ou une femme d’ôter
la vie d’un fœtus quelle qu’en soit la
manière. Dans la généralité des cas, celle qui s’adonne à ce genre de pratique
s’en sort toujours avec des séquelles allant jusqu’à sa stérilité ou à sa mort.
Et pourtant il est démontré par A plus B qu’un acte sexuel débouche toujours
sur une grossesse ! Pourquoi alors les femmes coupables d’un tel acte
n’auraient-elles pas pensé à une de ces multiples méthodes de contraception que
leur a offertes la médecine moderne pour prévenir une telle chose ?
Ont-elles pensé un seul instant au mal qu’elles ont fait à cet être qui aurait
voulu aussi vivre comme elles ? Au combat que ce dernier a livré avec les
autres spermatozoïdes pour arriver à ce stade de fœtus ? Malgré les
raisons qu’elles puissent évoquer pour agir de la sorte, qu’elles sachent
qu’elles ne sont pas pardonnables. Car la vie, c’est Dieu qui la donne et non
l’homme. Notre mission en tant qu’hommes et femmes s’arrêtent à l’accouplement.
A partir du moment où nous avions des rapports intimes, nous devons plus ou
moins nous attendre à un tel résultat. Alors à chacun et à chacune d’entre nous
d’assumer sa responsabilité en cas d’une situation pareille.
Concernant
l’avortement, Mahatma Gandhi, le grand sage et apôtre de la non-violence, a dit
dans son livre " Nous sommes tous des frères ", et je
cite : « Voici ce que m’écrit un jeune homme et dont je ne peux
rendre compte qu’en substance : « Au cours de mon absence à l’étranger, un ami, qui avait ma confiance implicite
et celle de mes parents, a séduit ma femme. Mon père insiste à présent pour
qu’elle se fasse avorter ; autrement, dit-il, la famille serait
déshonorée. Selon moi, ce serait répréhensible d’agir ainsi. La pauvre femme se
consume de remords. Elle en a perdu le boire et le manger et ne cesse de
pleurer. Voudriez-vous avoir l’obligeance de me dire où est mon devoir. »
Ce n’est pas sans beaucoup d’hésitation que j’ai publié cette lettre. Comme
chacun le sait, de telles situations ne sont nullement rares, dans notre
société. Il ne me semble donc pas déplacé de débattre cette question en petit
comité. Pour moi, il va de soi que l’avortement serait un crime. On ne compte
plus les maris qui se rendent coupables du même écart de conduite que cette
femme et pourtant personne ne les met en cause. Non seulement la société les excuse,
mais elle ne les blâme même pas. Alors que rien ne permet à la femme de
dissimuler sa honte, l’homme, lui, peut avec succès ne rien faire voir de son
péché. » Autant dire que même si les femmes sont mises au banc des
accusées dans une telle situation, nous en sommes aussi coupables.
De plus en plus, certaines femmes
croient que le fait d’avoir un enfant hors mariage, minimise leur chance
d’avoir un jour un mari. Ce qui les pousse à passer par ce moyen pour faire
croire à l’opinion qu’elles sont blanches comme neige. Sans le savoir, elles
sont ainsi en train de compromettre dangereusement leur situation de femmes
célibataires, car elles ne peuvent pas s’imaginer si l’enfant qu’elles viennent
de tuer sera le seul qu’elles auront durant toute leur vie. Et puisque avoir
une femme ou un homme est une question de chance, qu’est-ce qu’elles feraient
si un jour elles se retrouvaient dans un foyer et qu’elles n’arrivaient plus à
procréer ?
Beaucoup de foyers ayant été
disloqués à cause de ces raisons, les femmes doivent savoir qu’avoir un enfant
hors mariage ne constitue pas un obstacle quant à l’avoir futur d’un foyer.
Elles doivent donc bannir à jamais dans
leur esprit l’avortement, car non seulement il les amène à commettre un crime
sur un enfant innocent, mais aussi peut entraîner leur mort ou dans le cas
contraire, les rendre stériles.
Constant Ory
Ecrivain.
Source image : http://www.lecielestbleu.net
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